Depuis plus de vingt ans, Uliano Vezzani façonne l’identité sportive de la Piazza di Siena. Chef de piste emblématique, l’Italien partage son lien profond avec Rome, l’émotion qu’il ressent à concevoir des parcours dans un lieu aussi emblématique, et ce à quoi l’on peut s’attendre pour le Rolex Gran Premio Roma de ce dimanche.

« Être chef de piste à Rome est un privilège », commence Uliano Vezzani, les yeux tournés vers la piste qu’il connaît si bien.
« Il n’existe aucun autre endroit comme celui-ci dans le monde. Pour moi, ce n’est pas juste un travail — c’est un plaisir. Rome est unique, et la tradition ici est vraiment particulière. »

Uliano conçoit les parcours à la Piazza di Siena « depuis un certain temps », comme il le dit modestement — en réalité, cela fait plus de 20 ans. Une longévité qui témoigne autant de son expertise que de la confiance et de l’admiration que lui porte tout le monde du saut d’obstacles.

« C’est l’un de ces concours que tous les chefs de piste rêvent de dessiner un jour », dit-il.
« C’est vraiment un honneur. »

Cette année, le Rolex Gran Premio Roma, intégré en tant qu’évènement de la Rolex Series, revêt une importance encore plus particulière.

« C’est un Grand Prix très important », souligne Uliano.
« Le fait qu’il fasse désormais partie de la Rolex Series lui donne encore plus de visibilité et de prestige. Nous avons la chance d’avoir de tels partenaires, en particulier Rolex. C’est grâce à eux qu’un concours de ce niveau est possible. »

Alors, que nous réserve Uliano Vezzani cette année ?

« Comme toujours, ce sera un vrai Grand Prix. Nous avons étudié de nouvelles lignes et ajouté quelques obstacles. Il sera technique, complet, avec de la hauteur, de la stratégie — tout. Et bien sûr, il sera spectaculaire, à la fois pour le public sur place et pour ceux qui le suivront depuis chez eux. »

Malgré les pluies récentes, la piste en herbe de la Villa Borghese a parfaitement tenu.

« Honnêtement, cette année, le terrain est fantastique », constate-t-il avec satisfaction.
« Hier, les chevaux ont sauté merveilleusement bien. Cela va nous permettre de proposer un vrai test, sans compromettre ni la sécurité ni la performance. »

Et quand on lui demande qui pourrait remporter le Rolex Gran Premio Roma cette année, il esquisse un sourire :

« Il y en a beaucoup… beaucoup de très bons cavaliers. C’est impossible à dire. Attendons de voir.
C’est le parcours qui décidera. »